Sylvain Prunenec
association du 48

Le projet
L’association du 48 a été créée en 1995 pour accompagner le travail artistique du chorégraphe Sylvain Prunenec
De 1995 à 2019 une quinzaine de pièces sont créées et présentées dans divers lieux en France, Allemagne, Brésil, Belgique… La Finale (2002) est présentée à l’IRCAM, Paris ; Fronde Éthiopia (2002) au festival Montpellier Danse ; Redoux (2005) au Centre Georges Pompidou à Paris ; Vos jours et vos heures (2015) au Théâtre des Bergeries de Noisy-le-Sec dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis ; Zugunruhe (2017) à l’Atelier de Paris dans le cadre du festival Faits d’Hiver…
La compagnie est régulièrement accueillie en résidence sur une ou plusieurs saisons : Scène Nationale de Blois, Forum culturel de Blanc-Mesnil, Théâtre de Vanves, Communauté d’agglomération de Marne et Gondoire (77), Paris Réseau Danse, Collectif Culture Essonne. Sylvain Prunenec est artiste associé à Danse à tous les étages de 2021 à 2024.
En 2019, Sylvain Prunenec entreprend une traversée du continent eurasien depuis la pointe du Raz, en Bretagne, jusqu’à l’île de Sakhaline, en Russie extrême-orientale. Il danse sur des places publiques un programme de danses intitulé Les danses métronomiques et passe beaucoup de temps à marcher dans la nature. De cette expérience est tirée la pièce 48ème parallèle en collaboration avec Ryan Kernoa (musicien, compositeur) et Sophie Laly (vidéaste).
En 2020, la même équipe est lauréate de l’appel à projet Corps / Espaces sensibles proposé par le Domaine de Kerguéhennec, Centre d’art contemporain dans le Morbihan, et réalise Être milieu des milieux, une pièce pour des espaces de nature (forêt, bord de rivière, lisière…).
En 2022, Sylvain et Ryan soumettent au Fonds CréAtlantique le projet Ça traverse... une traversée performative et participative d’espaces urbains. Ce projet est présenté en juin 2023 à Brest et en septembre 2023 à Bordeaux.
Parallèlement à ce travail autour et dans le paysage se développe un autre axe qui serait celui de l’observation des vicissitudes humaines et la tentative de les dépeindre en gestes, en mots, en sons. Qu’il s’agisse de s’interroger sur son propre parcours d’interprète dans Le fil en faisant ressortir les mécanismes de la conscience dans l’acte de danser ; de démonter les principes de la répression politique des corps dans Comme chien ; ou encore de s’intéresser à la condition des ouvrières et ouvriers de l’industrie agroalimentaire dans Le rebond du ludion (2023), il est à chaque fois question d’être curieux de la nature humaine, de sa vulnérabilité mais aussi de sa détermination à aller de l’avant.
Dans le cadre de ses résidences, Sylvain Prunenec et l'association du 48 proposent des ateliers à des publics divers (scolaires, amateurs, personnes en situation de handicap, personnes âgées...). Parfois des projets de création participatif sont réalisés avec des habitant.es, comme par exemple Ça traverse… (2023) ou Bruissement... des traverses (2025).





